Pour la deuxième année consécutive, MPVite propose une carte blanche à un commissaire. Cette action vient renforcer le désir de MPVite d’accompagner les jeunes commissaires indépendants. Depuis ses débuts, MPVite a toujours eu la volonté de soutenir la jeune création. Cette nouvelle forme d’invitation marque l’envie d’enrichir les projets de MPVite en ouvrant les candidatures, non plus simplement aux artistes plasticiens professionnels, mais aussi aux jeunes commissaires en leur donnant les moyens d’exprimer leur regard sur l’art contemporain. Ces prochaines expositions viendront élargir la ligne artistique de MPVite jusqu’alors menée dans sa programmation.
Après Lucie Orbie et son projet d’exposition « Le Souffle des chimères » en 2012, MPVite a souhaité inviter Luna Park. Cette invitation s’est élargie quand les membres de Luna Park ont invité à leur tour la commissaire autrichienne Daniela Wageneder- Stelzhammer pour un nouveau chapitre de leur projet curatorial.
Cette exposition regroupe les œuvres de 9 artistes internationnaux :
Cédric Alby (France-Belgique), Elisa Andessner (Autriche), ekw14,90 (Autriche), Karin Fissltaler (Autriche), Francesco Fonassi (Italie), Pierre Labat (France), Katharina Loidl (Autriche), Sonja Meller (Autriche), Julien Mijangos (France)
du 18 septembre au 20 octobre 2013 au Blockhaus DY10 à Nantes. Le choix de ce lieu alternatif de création culturelle, situé au coeur de l’île de Nantes dans un quartier en plein développement culturel et touristique s’est imposé de lui-même.
Luna Park Project www.lunaparkproject.be
Luna Park n’est pas un lieu. Ni un regroupement, ni une association. Initiative artistique itinérante, il s’agit d’abord et avant tout d’une aventure dont l’issue est incertaine.
Piloté depuis Bologne et Montréal, Luna Park se développe suivant une démarche curatoriale ouverte aux changements et aux imprévus. Il est en quelque sorte question de commissariat en temps réel, influencé par les aléas et les rencontres qui ponctuent le projet.
Paradoxalement, celui-ci repose sur une structure narrative formelle prédéfinie dans sa durée et constituée de vingt-un chapitres singuliers et indispensables au puzzle Luna Park. Loin d’être une contrainte, cette structure permet un développement non-chronologique des chapitres afin de garder une liberté dans la réalisation des différents évènements, expositions et interventions par lesquels s’incarne Luna Park. Pour reprendre les mots de Luc Jeand’heur, le projet Luna Park est « un "livre de vie" écrit en prose de l’art contemporain, un macro-récit vivant qui se développera de manière borgésienne de chapitre en chapitre». Le récit ainsi construit par les différents acteurs qui prendront part à Luna Park ne sera alors pleinement compréhensible qu’au moment où le tout dernier chapitre sera réalisé. L’assemblage final de Luna Park sera dès lors possible.
Après une première et fructueuse collaboration à Bruxelles en mars 2012 (Chapitre VII – La Grande Ourse, agence R2D2), c’est avec enthousiasme que nous acceptons une nouvelle fois l’invitation de MPVite de présenter un chapitre de Luna Park, cette fois-ci à Nantes. Parce que nous pensons que le travail de commissariat peut se conjuguer collectivement, nous avons demandé à la commissaire autrichienne Daniela Wageneder-Stelzhammer de piloter ce projet d’exposition, dans le cadre de cette seconde collaboration.
Très active sur la scène autrichienne ces dernières années, Daniela Wageneder- Stelzhammer s’intéresse, dans le cadre de ses diverses propositions curatoriales, aux formes que peuvent prendre nos désirs (ceux des artistes comme ceux des spectateurs) et comment ceux-ci influencent notre rapport au monde et notre perception de celui- ci. Daniela Wageneder-Stelzhammer assurera donc le commissariat du chapitre nantais de Luna Park et tentera de répondre de façon singulière aux chapitres déjà réalisés afin d’influencer à sa manière le cours du récit développé jusqu’ici dans le cadre de ce projet.
La proposition de Daniela Wageneder-Stelzhammer s’intéressera à l’ambiance romantique que peut exprimer l’aube comme figure métaphorique de transition. Ce nouveau chapitre regroupera des artistes autrichiens et français, en plus d’artistes ayant précédemment participés à Luna Park.
Sara Lucas et Guillaume Clermont commissaires du Luna Park Project
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